vendredi 9 janvier 2015

En quête de phényléthylamine à Première Moisson...


Vendredi 9 janvier. Froid quasi-sibérien-polaire-arctique. Aveugles à cause des lunettes embuées. Suffocants à cause des poils de nez gelés. Boiteux à cause des orteils estropiés. Manque de magnésium. Manque d'antioxydants. Manque de tryptophane. Manque de théophylline. Manque de théobromine. Manque de flavonoïdes. Manque de phényléthylamine. 

Notre seule solution pour réussir à travailler : s'injecter une petite dose de chocolat. Hmmm... oui, une petite dose de chocolat pour retrouver l'inspiration pour nos lettres de motivation. Direction Première Moisson ! 
- Bonjour Madame, il serait capital de nous servir deux éclairs au chocolat faites avec amour s'il vous plaît.  
On tend nos 3,33 $ par éclair et on s'enfuit dans le froid quasi-sibérien-polaire-arctique. Aveugles, suffocants, estropiés, on peine à insérer la clef dans la serrure avec nos moufles. Jo en enlève une pendant 2,7 secondes. Bien assez pour perdre deux doigts. Une petite hypothermie plus tard, on arrive enfin au chaud. Concentration intensive au moment de la dégustation. Elles sont petites ces éclairs. On espère qu'elles contiennent suffisamment de magnésium, d'antioxydants, de tryptophane, de théophylline, de théobromine, de flavonoïdes et de phényléthylamine, hein ? 
Malheureusement, la pâte est légèrement trop cuite, pas assez moelleuse. La crème pâtissière au chocolat manque d'onctuosité, mais le bon goût du chocolat est là ! Et le glaçage dans tout ça ? Eh bien ça manque de cacao. 
Ce serait juste primordial d'ingurgiter une seconde dose pour notre survie professionnelle. On reste sur notre faim. 

Les + : crème très chocolatée
Les - : trop petit, pâte pas assez goûtue.
Note du grand jury : 6,25/10

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